MEDITIC : Médecine et TICE

Les bienfaits du régime méditerranéen

C’est une étude qui va faire du bruit en ce début d’été ; une étude publiée dans le British médical journal et qui montre que le régime alimentaire dit « méditerranéen » sauve des vies.
30 000 personnes ont été suivies pendant 8 ans. On constate une réduction de la mortalité évidente chez ceux qui adoptent ce régime : à savoir peu de viandes ou de préparations à base de viande et une alimentation riche en fruits légumes, noix et huile d’olive. Mais le top du top dans cette région est incontestablement la Crète.
Après avoir noté que les Français sont plus protégés que les autres habitants des pays industrialisés, puis que les méditerranéens sont les Européens les plus chanceux face à l’infarctus, c’est en Crète que l’on a fini par retrouver retrouver le paradis de nos artères.
Mais, pour une fois, la connaissance du monde parfait ne s’est pas bornée, au désormais célèbre cliché, huile d’olive/tomate et convivialité car, l’étude très détaillée de ce que mangent les habitants de cette île a révélé quelques surprises.
D’abord parce que les Crétois, s’ils mangent beaucoup de légumes ne consomment que peu de tomates. Ensuite, contrairement aux Grecs, ils ne mangent pas énormément de fromage et de fritures. Enfin l’huile d’olive n’est pas une huile si parfaite que cela, car il lui manque un composé essentiel. Et figurez vous que ce composé, on le trouve dans la salade de pourpier, dont sont particulièrement friands les Crétois.
On n’ajoute pas à cela le mouton traditionnel chez les méditerranéens, car en Crète on préfère traditionnellement le poisson. Généralement accompagné de féculent, autrefois des haricots, aujourd’hui de riz.
Ne cherchez pas, le miracle Crétois est dans tous ces différents aliments. Un régime qui va donner des idées pour les vacances qui représentent certainement le meilleur moment pour changer les habitudes alimentaires et les imiter ; en n’oubliant pas que les habitants de la Crète avaient également une vie très active et que sans se mettre au « Sirtaki », le mouvement est certainement prioritaire pour garder la ligne ou, tout du moins, éviter de grossir pendant l’année.
Pour terminer, il n’y a qu’un seul aliment que les Français ne doivent pas envier à ce régime Crétois : le vin résiné. Nos cépages ont démontré tout leur avantage gustatif et protecteur, à la seule condition de ne pas dépasser trois verres – à vin – par jour.

Ecoutez le chronique de Jean-François Lemoine

Artériopathie silencieuse
L’AOMI asymptomatique est un marqueur puissant du risque cardiovasculaire

Colloque La philosophie du soin - Éthique, médecine et société

organisé par Lazare Benaroyo (Lausanne), Céline Lefève (Paris VII), Jean-Christophe Mino (Centre François-Xavier Bagnoud) et Frédéric Worms (univ. Lille III, CIEPFC, ENS)

Éthique et herméneutique du soinLazare Benaroyo (Lausanne)

(Session "La philosophie du point de vue du soin I")Les récents développements de la bioéthique ne vont pas sans soulever des difficultés lors de leur extension au champ de la pratique médicale. En proposant une éthique de responsabilité fondée sur le respect de principes éthiques a priori puisant leurs sources pour une part hors du champ de l’éthique hippocratique, la bioéthique a eu tendance à dévitaliser les liens qui unissent éthique et médecine et à remettre en question la légitimité de la visée éthique cardinale qui guidait traditionnellement la profession : aider le malade, exposé à la vulnérabilité, à restaurer, au sein d’une relation de confiance, son autonomie altérée par la maladie et à retrouver ainsi un nouvel état d’équilibre. Dès lors, la question reste ouverte de savoir comment intégrer l’ethos de la bioéthique dans une éthique de responsabilité interpellée par l’altérité du malade dont le dénuement et la souffrance sont un appel à l’aide mobilisant une sollicitude médicale sans laquelle le principe d’autonomie s’avérerait dénué de tout point d’appui authentique. Nous proposons ici de mener une réflexion herméneutique sur le statut du soin dans la clinique ainsi que sur les conditions d’exercice d’une sagesse pratique médicale à même d’intégrer les diverses dimensions qui le constituent. Sur cette base, nous chercherons à poser les jalons d’une éthique de responsabilité propre à la médecine clinique.

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